Music VideoBernard Lavilliers ft. Eric Cantona, Hervé, Izïa, GaÃtan Roussel • Qui a tué Davy Moore ?Qui a tué Davy Moore ?2022Parolesde la chanson Qui a tué Davy Moore ? par Bernard Lavilliers [Bernard Lavilliers] Qui a tué Davy Moore? [Gaetan Roussel] Ce n'est pas moi, j'suis l'arbitre c'est pas moi Ne me montrez Que signifie ce Soleil énorme », titre de votre nouvel album 1 ? Cette lucidité qui est la blessure la plus proche du soleil pour reprendre le poète René Char ?C’est vrai qu’il y a souvent les mots soleil et chaleur dans mes chansons, m’a fait remarquer, l’autre jour, un ami. Ce soleil énorme est une métaphore sur le réchauffement climatique et notre planète qui brûle et souffre. Récemment, je parlais de l’Amazonie avec un Brésilien parce que je fais partie d’une association qui s’appelle l’Alliance des gardiens de la planète, née il y a vingt ans en Angleterre, avec Sting. Elle s’occupe d’environnement et surtout des Indiens d’Amazonie qui sont les gardiens d’une nature immense et savent plus de choses que nous sur la vitesse à laquelle se dégrade leur environnement. Et là, pour le coup, ce sont des grands sages qu’il faudrait écouter à tout Le cœur du monde », vous dites J’entends le cœur du monde battre de plus en plus fort », tandis que résonnent les guerres. Notre monde va-t-il si mal ? Va-t-on tous disparaître selon le credo des collapsologues ?Non, je n’en suis pas là. Je ne suis pas en train de dire comme Nostradamus qu’on va tous mourir. À mon avis, on a déjà survécu à pas mal d’horreurs, mais, sans parler comme un curé, il est certain que, dans nos relations, l’intelligence devrait primer et non la cupidité. Je constate souvent que le dialogue est impossible et que l’insulte arrive avant même les arguments. L’idéologie domine. On est dans la simplification et non dans l’analyse. On tape sur le même clou sans discuter. Soit par peur, soit par y a deux ans, vous étiez en Argentine. Quels souvenirs gardez-vous de ce long voyage de trois mois qui a donné naissance à des chansons comme Le piéton de Buenos Aires » et Les Porteños sont fatigués » ?Beaucoup de souvenirs musicaux. L’Argentine est un pays immense, comme le Brésil, et un quart de la population habite Buenos Aires, ce sont les Porteños. C’est une ville plus européenne que sud-américaine et qui vit la nuit. Il y a beaucoup de musiciens, de peintres, de sculpteurs. L’activité artistique est tango existe-t-il toujours, ce crescendo du vague à l’âme », comme vous le chantez dans Noir Tango » ?Pas vraiment. Ce n’est plus le tango d’Astor Piazzolla, mon compositeur préféré. Les bals dans les rues, les milongas, c’est un peu du folklore. Le tango demeure cette musique hybride, à la fois italienne, espagnole, allemande, tsigane et juive, née dans le port de Buenos Aires et dans le quartier de La Boca. Il a beaucoup évolué. J’ai découvert un groupe avec quatre bandonéons de front, six instruments à cordes, une contrebasse et un piano. C’était puissant, presque du hard rock. Il faut dire que le rock argentin est là depuis quarante ans, surtout à Buenos Aires. Mais il existe d’autres musiques folkloriques, originaires des Andes et nourries d’influences italiennes et avez fait des maquettes sur place mais le confinement a tout stoppé. Vous aviez un plan B ?Je me suis débrouillé. Avec le confinement, on s’est vite retrouvé en garde à vue. Je devais finir l’album en 2020 avec de nouvelles chansons et j’avais prévu d’enregistrer des parties de cordes avec l’Orchestre symphonique du Grand Opéra de Buenos Aires. Tout a été annulé au dernier moment. Rien à faire. Ça m’aurait vraiment plu de finir tout ça influences restent toujours très latino américaines, à l’image de la reprise d’une chanson du Brésilien Seu Jorge, Tive Razao », devenue Toi et Moi »… Cela faisait longtemps que j’avais envie d’écrire un texte en français sur cette belle musique de samba. C’est une chanson légère dans laquelle j’évoque Une année impossible et ce virus invisible entre toi et moi »Il y a aussi une reprise de Who Killed Davey Moore ? », une chanson de 1963 signée Bob Dylan et traduite en français par le Franco-Néo-Zélandais Graeme Allwright Qui a tué Davy Moore ? ». Pourquoi l’avez-vous choisie ?Cette chanson m’est revenue au moment de la mort de George Floyd, à Minneapolis, en mai 2020, et du soulèvement de Black Live Matters. Un vrai choc. C’est l’histoire d’un boxeur cubain qui meurt sur le ring et tout le monde se renvoie la responsabilité de sa mort, l’arbitre, le manager, la foule, son adversaire, le journaliste. À qui la faute ? Je trouvais intéressant d’inviter Éric Cantona, Gaëtan Roussel, Izia et Hervé pour interpréter chacun un couplet. Et moi, je joue le méchant manager…Dans votre chanson Beautiful Days », vous dénoncez un professeur d’histoire décapité, une révolution islamiste, le règne des petits marquis. Vous demeurez un témoin engagé, mais un peu las, désenchanté, non ?Je ne crois pas mais on vit dans un monde où une mauvaise nouvelle chasse l’autre. L’assassinat de Samuel Paty, j’ai l’impression qu’on l’avait presque oublié. On voit aussi les ravages du lavage de cerveau chez les fanatiques. C’est tragique. Et dans Beautiful days », je chante comme Sinatra quand il était crooner. Le constat est ironique faites-nous confiance, les jours merveilleux arrivent et ça va être le Ailleurs », vous évoquez en filigrane la mort, Ce tunnel blanc qui est si confortable ». Vous y pensez ? Croyez-vous à l’au-delà ?Non, pas vraiment. Récemment, j’ai eu un accident cardiaque et ma première réaction quand je me suis réveillé a été de demander du papier et un stylo. J’ai commencé à écrire ces mots-là sur ce que j’ai entrevu pour en faire une chanson d’amour. Mais je n’ai pas eu retrouvez la scène, en tournée 2, l’année prochaine. Combien de musiciens seront à vos côtés ?Six musiciens et un concert axé sur mes nouvelles chansons. Je ne me vois pas reprendre mes anciens tubes comme un vieux chanteur. J’ai envie d’être dans l’actualité d’un nouvel album. Si je ne faisais plus de scène, je n’écrirais plus de nouvelles chansons. La scène, pour moi, c’est vraiment Sortie ce 12 novembre de l’album Sous un soleil énorme » Romance musique. Également disponible en À Quimper, le 31 mars, Nantes le 1er avril, Rennes, le 22 avril 2022 et à L’Olympia de Paris, du 16 au 19 juin.
BernardLavilliers « Qui a tué Davy Moore » Qui a tué Davy Moore Ce n’est pas moi je suis l’arbitre, pas moiNe me montrez pas du doigtBien sûr j’aurais p’t-être pu le sauverSi au huitième j’avais dit assezMais la foule aurait siffléIls en voulaient pour leur argent tu saisC’est bien dommage mais c’est comme ça Bernard Lavilliers Paroles et Musique Bob Dylan. Adaptation
Menu prend soin de vos oreilles depuis 2006 Rechercher Actu Concours Matériel Cinema Jeux vidéo livre Podcast Applications Album Vidéos Interview A propos Annonceurs Nous suivre Action Culturelle Association 2HD Press book 2HD Close Menu Actu Album Applications C'est pas de l'actu Cinema Concert Concours english version Interview Jeux vidéo livre Matériel Movies MusiK Please Vidéo ! News Opinions Podcast Publi-reportages Video Bernard Lavilliers reprend Dylan en luxueuse compagnie Video Bernard Lavilliers s’en donne à cœur joie sur Qui a tué Davy Plus. 68 2 101 20 255 387 322 110