58Likes, 7 Comments - LĂ©a đŸŒŒ (@leacolina) on Instagram: “Aimer c’est du dĂ©sordre Alors aimons ! ♄”

La Parole de Dieu En ce temps-lĂ , JĂ©sus disait Ă  ses disciples Mon commandement, le voici Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimĂ©s. Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime. Vous ĂȘtes mes amis si vous faites ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ne sait pas ce que fait son maĂźtre ; je vous appelle mes amis, car tout ce que j’ai entendu de mon PĂšre, je vous l’ai fait connaĂźtre. Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis et Ă©tablis afin que vous alliez, que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure. Alors, tout ce que vous demanderez au PĂšre en mon nom, il vous le donnera. Voici ce que je vous commande c’est de vous aimer les uns les autres. »
Cequi fait le charme de «La Casa de Papel», c'est que les hĂ©ros sont des bras-cassĂ©s. Lili Loofbourow — Traduit par Yann Champion — 30 septembre 2021 Ă  16h55. Posts Archive methemerin Est-ce que t'aimes vraiment la meuf avec qui t'es ? Ou juste par habitude t'oses plus la quitter ? More you might like “Alors Ă  un moment la haine s'impose. Elle n'est que dernier recours pour ne pas se laisser submerger par d'autres sentiments plus durs desquels on ne se relĂšve que difficilement et qui creusent nos blessures plus profondes encore” Et ce soir tu as rouvert une plaie qui ne s’était pas encore totalement refermĂ©e. »Romane-bht À force de te chercher, je me suis Ă©garĂ©e et c’est lui que j’ai trouvĂ©. Il a ouvert ses bras, je m’y suis Ă©chouĂ©e. » Romane-bht “La rĂ©alitĂ© a rattrapĂ© le rĂȘve. Il a prĂ©fĂ©rĂ© la fuite au combat.”Romane-bht Pourquoi maintenant? Pourquoi comme ça? Pourquoi si vite? Si brutalement? Sans raison, sans aucune explication? Romane-bht love citation larme i'm crying jsais-pas-pourquoi-jsuis-ici T'es un gars exceptionnel, un gars au coeur en or qui pourrait dĂ©placer des montagnes pour la personne qu'il aime. T'es pas un gars de passage dans une vie, t'es le gars qui la marque Ă  vie.. Jsais pas si tu t'en rends compte. Je sais que je suis pas Ă  la hauteur face Ă  toi, un brouillon n'as pas la mĂȘme valeur qu'une oeuvre d'art malheureusement. Tu devrais croire ces filles qui te disent que t'as un putain de beau sourire parce que c'est vrai. J'espĂšre que tu te rendra compte de tout ça un jour, de toutes ces belles choses qui te dĂ©crivent. jsais-pas-pourquoi-jsuis-ici Ce train je vais le prendre. Je viendrais. Mais Ă  vrai dire, en a tu rĂ©ellement envie toi ? Fin est ce que c'est moi que tu attends ou juste quelqu'un d'autre ? Si je suis lĂ  Ă  t'attendre Ă  la sortie de ton lycĂ©e comment rĂ©agira tu ? CetĂ©largissement de l’affirmation aux dimensions mĂȘmes de la totalitĂ© naturelle est assurĂ©ment le fil conducteur de l’amour spinoziste dans Éthique. Un mĂȘme principe sous-tend cette triade : le dĂ©sir. L’économie des dĂ©sirs humains est en outre fondĂ©e sur un principe d’accroissement continuel du degrĂ© d’intensitĂ©. PrĂ©face au livre Les certitudes irrationnelles de CuĂ©not. PlanĂšte 1967 De mĂ©moire de rose on n’a jamais vu mourir un jardinier FONTENELLE Le savant est un homme qui sait ce que tout le monde ignore et qui ignore ce que tout le monde sait EINSTEIN Platon m’éclaira soudain, je compris que l’opinion vraie n’est pas la science ALAIN Un chef-d’Ɠuvre achevĂ©, cela impose le respect. MĂȘme M. Kossyguine le comprend, qui consacre six minutes de sa vie Ă  contempler la Joconde. Il est vrai que Vinci consacra quatre ans de la sienne Ă  la peindre. Quatre annĂ©es de mĂ©ditation, pinceau en main, devant un visage de femme qu’est-ce donc qu’un visage? Mais qu’est-ce plutĂŽt qu’un homme? LĂ©onard, qui Ă©tait LĂ©onard, a pu scruter le mystĂšre d’un sourire pendant quatre rĂ©volutions solaires. Qui donc est dans le vrai, de lui ou de nous qui regardons sans les voir tous ces sourires vĂ©naux acharnĂ©s Ă  nous vendre leur dentifrice? C’est LĂ©onard, bien entendu. Il a mis quatre ans pour peindre la Joconde, mais la nature a travaillĂ© prĂšs de quarante millions de siĂšcles pour inventer Mona Lisa. Si l’on se rappelait sans cesse que tout homme est le rĂ©sultat de quatre milliards d’annĂ©es de recherches du grand laboratoire cosmique, sans doute aurait-on pour lui plus de respect encore que M. Kossyguine pour les peintures du Louvre. L’homme est dĂ©valuĂ© parce qu’il existe Ă  plus de trois milliards d’exemplaires qui ne cessent de se reproduire. Que deviendrait la Joconde multipliĂ©e en autant de copies, toutes authentiques ? Nous n’aurions plus un regard pour elle. Inversement, on ne se met pas sans tremblement Ă  la place du mĂ©decin qui tiendrait dans ses mains la vie du dernier homme de la planĂšte. Il me semble pour ma part que si j’étais ce dernier homme, l’angoisse m’écraserait de manquer au respect de mon ĂȘtre fragile, rĂ©sumĂ© de tant d’aventures et de peines. Eh bien, en fait, tout homme est ce dernier homme et tout mĂ©decin ce mĂ©decin. C’est par une concession pragmatique Ă  la faiblesse de notre imagination que les hĂŽpitaux sont organisĂ©s comme des usines Ă  fabriquer de la santĂ©. C’est parce qu’il faut bien que l’hĂŽpital marche avec des hommes mĂ©diocres comme nous sommes tous, animĂ©s par des sentiments mĂ©diocres et agitant des pensĂ©es mĂ©diocres. Si l’hĂŽpital exigeait dans ses mĂ©canismes une sublime conscience de ce qu’il est vraiment, il se mettrait aussitĂŽt en panne et les malades mourraient. Le soin des hommes fonctionne comme la guerre, sur des rĂšgles toutes prosaĂŻques il n’est pas question d’hĂ©roĂŻsme dans les manuels d’infanterie. Il n’est question que de discipline, de corvĂ©es, de labeurs. Mais de mĂȘme que l’observance de la discipline militaire exige parfois l’hĂ©roĂŻsme et que le sublime procĂšde alors du mĂ©diocre, de la mĂȘme façon la manipulation routiniĂšre de la misĂšre physique peut, moyennant l’intervention d’un certain truchement, ouvrir sur les dimensions invisibles de l’homme. Ce truchement, c’est la douleur, qui nous restitue infailliblement Ă  notre singularitĂ©. On souffre toujours, on meurt toujours seul. Tout se partage, sauf la douleur. L’ĂȘtre le plus tendre et le plus aimĂ© ne peut, quand vous souffrez, que se pencher sur vous et se tordre les mains. Tout son amour ne vous soulage de rien. Et parce que c’est lĂ  un Ă©tat de violence contraire Ă  notre condition et la douleur un dĂ©sordre, tout patient est Ă  la fois un peu moins et un peu plus qu’un homme, un peu moins par la privation qu’il endure, un peu plus par tout ce qu’il dĂ©couvre en lui-mĂȘme d’inconnu en se dĂ©battant. L’homme bien portant est un prisonnier paresseux qui rĂȘve sur sa paillasse, ignorant qu’il est en prison. Mais que la prison prenne feu et le paresseux va pour la premiĂšre fois frapper de son front et palper de ses mains le mur enfin dĂ©couvert, Ă  la recherche d’une issue. Ce corps qui l’oppresse oblige son Ăąme Ă  la rĂ©volte et par un effet dialectique crĂ©e en lui la dualitĂ© que rien jusque-lĂ  ne lui permettait de soupçonner. Pourquoi l’ñme voudrait-elle se dĂ©solidariser d’un corps heureux d’ĂȘtre et d’ĂȘtre tel qu’il est? C’est quand le corps se fait piĂšge que l’on dĂ©couvre l’envie d’y Ă©chapper. Mais comment y Ă©chapper? Si l’envie suffisait Ă  crĂ©er les choses, il y a belle lurette qu’on aurait dĂ©couvert les Îles FortunĂ©es et le pays du PĂšre NoĂ«l. Aussi bien n’est-ce pas l’envie de la clĂ© qui ouvre la porte mais bien la patience de la fabriquer. L’homme qui souffre commence par perdre son contrĂŽle et s’affoler. Ce n’est pas possible! Cela ne va pas durer! Ce feu qui me brille n’est qu’un cauchemar dont je vais m’éveiller! Mais on ne s’éveille pas. Ou plutĂŽt on ne s’éveille pas de la façon que l’on croyait. La douleur ne s’en va pas. Elle est lĂ , toujours Ă©gale Ă  elle-mĂȘme. Les bons conseillers vous disent qu’on s’y habitue ce n’est pas vrai. On s’habitue Ă  tout, sauf Ă  souffrir. Mais au-delĂ  de la douleur et au-delĂ  de soi-mĂȘme, quelque chose d’autre s’éveille qui depuis toujours dormait ou plus probablement n’existait pas. C’est ici qu’en toute rigueur l’existence prĂ©cĂšde l’essence l’ĂȘtre de secours que l’on se dĂ©couvre ne commence seulement Ă  exister qu’à mesure qu’on le cherche. Certains meurent sans l’avoir mĂȘme entrevu, convaincus qu’ils n’étaient rien d’autre que leur intolĂ©rable misĂšre. Qui sait? Peut-ĂȘtre ceux-lĂ  meurent-ils entiĂšrement et les autres pas? Et le mĂ©decin est lĂ , toujours prĂ©sent, tĂ©moin professionnel de cet enfantement. C’est dans les hĂŽpitaux plus qu’en aucun autre lieu que s’entassent les hommes en proie Ă  leur propre diffĂ©rence. Il leur faut cette prison pour dĂ©couvrir parfois que leur domaine Ă©tait plus vaste qu’ils ne croyaient et qu’il ne tenait qu’à eux de le parcourir. Nulle expĂ©rience ne devient Ă  la longue plus familiĂšre au mĂ©decin que celle de voir l’homme souffrant se transformer sous l’aiguillon qui le tenaille. L’extraordinaire devient pour lui quotidien. MĂȘme l’affrontement de la mort, aventure unique s’il en est, intransmissible par dĂ©finition — du moins dans le cadre de nos activitĂ©s dites rationnelles — entre bientĂŽt dans la routine du mĂ©decin. Il sait comment meurt chaque tempĂ©rament, chaque Ăąge, chaque maladie, chaque complexion. Il ne tarde guĂšre Ă  classer plus ou moins consciemment les diffĂ©rents types d’agonies, Ă  reconnaĂźtre les cris, les gestes, les priĂšres dont elles s’accompagnent. L’hĂŽpital est lĂ  pour ça pour banaliser l’unique, pour ramener autant que possible Ă  une mĂ©canique ce qui, vĂ©cu subjectivement par chaque patient, ne ressemble Ă  rien et ne rappelle rien. La solitude du malade est rationalisĂ©e, sa singularitĂ© multipliĂ©e. SingularitĂ© et solitude lui sont pleinement abandonnĂ©es par l’organigramme qui le prend en charge; c’est son affaire Ă  lui, on ne s’en occupe pas, sinon pour les lui rendre autant que possible supportables. Le mĂ©decin en revanche les survole par sa technique. Comment pourrait-il faire son travail s’il n’en Ă©tait pas ainsi, s’il ne savait pas rĂ©duire Ă  un concept la douleur d’autrui ? Mais parce qu’il est attentif Ă  toute manifestation objective de l’expĂ©rience vĂ©cue par son patient et que cette expĂ©rience est chaque fois unique, le mĂ©decin dispose, pour peu qu’il en ait la curiositĂ©, d’un matĂ©riel si l’on peut dire d’observation auquel aucun autre n’est comparable entre ses mains et livrĂ© Ă  la sagacitĂ© de son esprit, ce n’est pas seulement de la Joconde qu’il dispose, mais du chef-d’Ɠuvre sans Ă©gal dans la nature, du produit de quatre milliards d’annĂ©es de mĂ©ditation cosmique, de l’objet le plus complexe et le plus perfectionnĂ© de l’univers connu, de l’homme pour tout dire, et dans son Ă©tat effervescent, activĂ© par la douleur. Si M. Kossyguine ne juge pas indigne de son attention tant sollicitĂ©e par d’autres soucis de mĂ©diter six minutes devant un pan de tissu recouvert, il y a cinq siĂšcles, d’une croĂ»te colorĂ©e, c’est qu’il sait que ces six minutes ne seront pas perdues et qu’elles feront naĂźtre en lui des idĂ©es nouvelles. Si la rĂ©putation de la Joconde ne lui donnait pas cette certitude, ou du moins cet espoir, il ne se dĂ©placerait pas pour elle. Au gĂ©nie de Vinci, M. Kossyguine fait crĂ©dit d’une ampleur supĂ©rieure Ă  la sienne dans le domaine de ce qui peut s’exprimer avec un pinceau et des couleurs. Il ne sait pas d’avance ce que lui rĂ©vĂ©lera la Joconde. Il s’attend Ă  ĂȘtre surpris. Pour croire que l’on puisse ĂȘtre surpris par la Joconde et non par son modĂšle, ne faut-il pas souffrir d’une certaine infirmitĂ© mentale? Vinci n’était pas satisfait de son chef-d’Ɠuvre. La preuve, c’est qu’il a reprĂ©sentĂ© plusieurs autres fois son modĂšle sans penser, je prĂ©sume, qu’il se rĂ©pĂ©tait ; le visage de Mona Lisa n’était donc selon lui nullement Ă©puisĂ© par les quatre annĂ©es de labeur que le tableau nous offre en un coup d’Ɠil. Et Vinci limitait sa recherche Ă  un visage. Qu’eĂ»t-ce Ă©tĂ© si, par un autre artifice, il avait pu saisir dans son entier l’ĂȘtre de Mona? Eh bien, c’est cet ĂȘtre-lĂ  que la maladie livre au mĂ©decin et je dirai surtout au chirurgien dont le scalpel tranche dans le mystĂšre mĂȘme du vivant et du souffrant. Que l’on discute ce mot de mystĂšre » dans les phĂ©nomĂšnes de physique inanimĂ©e, je veux bien, encore que le vivant repose dĂ©jĂ  dans l’inanimĂ© et que ma propre virtualitĂ© ait Ă©tĂ© dĂ©jĂ  prĂ©sente dans la poussiĂšre sidĂ©rale d’oĂč naquit la Terre avec tout ce qu’elle porte, y compris la pensĂ©e humaine. Mais qu’on en refuse a priori la possibilitĂ© dans notre corps d’oĂč tout nous vient, n’est-ce pas folie? Nous ignorons jusqu’au mĂ©canisme de la sensation la plus brute. Nous suivons bien, par exemple, l’influx nerveux rĂ©sultant de l’excitation de la rĂ©tine le long du nerf optique, Ă  travers le chiasma, les bandelettes optiques jusqu’au corps genouillĂ© externe, au tubercule quadrijumeau antĂ©rieur, et jusqu’à l’écorce cĂ©rĂ©brale dans la rĂ©gion du lobe occipital, mais comme le remarque Grasset, seule la nĂ©cessitĂ© d’entrer dans le mĂȘme orbite rapproche dans le mĂȘme trou optique les fibres des deux nerfs hĂ©mioptiques », si bien que le nerf optique n’existe pas comme unitĂ© physiologique et clinique Rimbaud. Il n’y a pas, comme on pourrait s’y attendre, de centre cortical pour le nerf optique droit et pour le nerf optique gauche. Tout ce que nous arrivons Ă  faire dans ce fouillis de neurones et de cylindraxes — et cela, il est vrai que les physiologistes le font admirablement — c’est dĂ©celer des cheminements de signaux. Mais dans nos mĂ©canismes artificiels par exemple en tĂ©lĂ©communication, un signal suppose quelqu’un ou quelque chose pour le recevoir. Dans le cerveau, tout ce qu’on voit, ce sont des signaux qui se dĂ©placent et se transforment en dĂ©clenchant d’autres signaux, ou bien qui disparaissent sans laisser de traces apparentes. A quel moment et oĂč se forme la reprĂ©sentation de l’objet extĂ©rieur qui excite la rĂ©tine et provoque ce remue-mĂ©nage ? Non seulement on n’en sait rigoureusement rien, mais les physiologistes dĂ©clarent volontiers que c’est lĂ  une question de nature philosophique et par consĂ©quent dĂ©nuĂ©e de signification scientifique. Il ne faut pas s’en laisser imposer par cette fin de non-recevoir. Les savants comme les autres hommes prĂ©fĂšrent affirmer qu’une question n’a pas de sens tant qu’ils n’en ont pas trouvĂ© la rĂ©ponse. Le mĂ©decin, le praticien, est sur ce point prĂ©cis plus objectif que l’homme de science, tenu qu’il est de respecter la rĂ©alitĂ© mĂȘme incomprĂ©hensible plutĂŽt que le systĂšme logique oĂč s’organisent ses connaissances. Le chercheur a parfois le devoir de nĂ©gliger certains faits dont l’élucidation ferait obstacle Ă  son progrĂšs par hygiĂšne mentale, il lui est alors plus commode de dĂ©clarer que ces faits n’existent pas. Dame! s’ils existaient, ce serait irritant et l’on rĂ©flĂ©chit mal quand on se gratte. C’est du moins l’opinion gĂ©nĂ©rale, car d’autres, dont je suis, prĂ©fĂšrent se gratter. Et quant au mĂ©decin, s’il est un vrai thĂ©rapeute, peut-il feindre d’ignorer le mystĂšre quand c’est le corps de son patient et parfois le mal mĂȘme qu’il soigne qui l’enfante sous ses yeux? Tous les mĂ©decins ont des histoires incroyables Ă  raconter. Beaucoup pensent obscurĂ©ment qu’ils ne pourraient leur faire une place sans compromettre l’édifice de la mĂ©decine, sinon mĂȘme celui de la raison. Un certain nombre font plutĂŽt comme le docteur CuĂ©not ils s’engagent avec mille prĂ©cautions mais sans crainte de l’inconnu dans le labyrinthe ouvert devant leur curiositĂ© professionnelle par un type de faits impossibles Ă  intĂ©grer dans le SystĂšme. Et ceux-lĂ  ne tardent pas a reconnaĂźtre que le problĂšme n’est pas de trouver le moyen de les intĂ©grer, mais bien de se forger un nouvel outil de connaissance pour relayer l’outil classique et accĂ©der Ă  des certitudes tout aussi assurĂ©es que celles de la science quoique obtenues par des voies diffĂ©rentes. Quand, en 1965, j’eus publiĂ© le MystĂšre des rĂȘves en collaboration avec les docteurs Moufang et Stevens, je reçus de nombreuses lettres de mĂ©decins et de malades » Ă  propos des pages consacrĂ©es aux Ă©tats de veille mentale dans le corps endormi. J’écris le mot malades » entre guillemets, car j’avançais dans mon livre l’opinion fondĂ©e sur de nombreuses observations que l’éveil de la pensĂ©e au fond du rĂȘve dans un corps profondĂ©ment endormi Ă©tait un phĂ©nomĂšne sortant des normes assurĂ©ment, mais nullement pathologique. — Comment! m’écrivait une malade, serait-il possible que ces expĂ©riences qui m’angoissent tant et pour lesquelles on me soigne vainement Ă  force de drogues ne fussent point pathologiques? Alors, je ne serais pas malade? La correspondance que nous Ă©changeĂąmes Ă  la suite de cette lettre est trĂšs instructive. D’aprĂšs les drogues que lui donnait son mĂ©decin, je compris qu’il s’efforçait de guĂ©rir » ce qu’il tenait pour une nĂ©vrose. Je demandai Ă  la patiente de m’expliquer bien en dĂ©tail ce qu’elle avait dit Ă  son mĂ©decin. — Oh, me rĂ©pondit-elle, ce n’est pas compliquĂ©, je lui ai dit que je m’éveillais pendant mon sommeil sans que mon corps, lui s’éveille, que ma pensĂ©e seule s’éveillait et qu’alors je sortais de mon corps. Il m’a expliquĂ© que l’expression sortir de son corps » ne correspondait Ă  rien de rĂ©el, que je faisais simplement un cauchemar, que je croyais, en rĂȘve, sortir de mon corps, comme parfois on rĂȘve que l’on vole ou que l’on est reçu Ă  la table de la reine d’Angleterre; j’ai contestĂ© cette explication, disant que j’étais parfaitement lucide pendant ma sortie du corps », qu’il ne s’agissait donc ni de rĂȘve ni de cauchemar. » — Alors, m’a-t-il dit, pourquoi venez-vous me voir? » — Parce que l’expĂ©rience, agrĂ©able au dĂ©but s’achĂšve de façon terrifiante quand, essayant vainement de rĂ©intĂ©grer mon corps, je me mets Ă  craindre que l’on ensevelisse ce corps inerte et qui refuse de revenir Ă  la vie. » — Vous voyez bien qu’il s’agit d’un cauchemar! » — S’il s’agissait d’un cauchemar, comment finirait-il immanquablement? par l’éveil en sursaut avec les symptĂŽmes connus du cƓur qui bat, de la respiration haletante
 ce qui n’est pas le cas; mĂȘme me disant avec Ă©pouvante que je rĂȘve, je ne m’éveille pas et quand je rĂ©intĂšgre mon corps, c’est pour me retrouver rĂȘvant, et d’un rĂȘve sans rapport avec l’expĂ©rience prĂ©cĂ©dente, tout Ă  fait ordinaire, quelconque, un rĂȘve qui n’est mĂȘme pas un cauchemar. Inversement, l’expĂ©rience de sortie du corps » commence, elle aussi, par une sorte de dĂ©clic mental en plein rĂȘve. A un moment je rĂȘve et tout Ă  coup, hop! je ne rĂȘve plus, je suis Ă©veillĂ©e, pleinement Ă©veillĂ©e et flottant au-dessus de mon corps endormi. Du reste, ai-je dit Ă  mon mĂ©decin, peu importe de quoi il s’agit vraiment je vous ai racontĂ© ce que j’éprouve et je ne veux plus endurer cela. Sortie du corps ou cauchemar, tout ce que je demande c’est d’en ĂȘtre dĂ©barrassĂ©e. » Tel fut le rĂ©cit de cette dame. N’étant pas mĂ©decin, je la laissai suivre son traitement, me bornant Ă  lui faire subir quelques tests qui, comme je le prĂ©voyais, m’apprirent que la prĂ©tendue malade souffrait » tout simplement de remarquables facultĂ©s paranormales. Elle aurait pu avec un peu d’entraĂźnement faire un excellent calculateur prodige. Elle aurait pu aussi devenir ce qu’on appelle maladroitement un mĂ©dium, c’est-Ă -dire un ĂȘtre humain sujet Ă  des Ă©tats de conscience autres que ceux de la veille, du sommeil et du rĂȘve et accĂ©dant par lĂ  Ă  certains pouvoirs. Je prĂ©sume que son mĂ©decin l’a prĂ©servĂ©e de tous ces pĂ©rils en la guĂ©rissant comme on guĂ©rit un oiseau du vertige en lui coupant les ailes; on guĂ©rirait aussi l’athlĂšte qui court trop vite en lui cassant un peu les jambes. Pourquoi ne casse-t-on pas les jambes des athlĂštes? On se rappelle la rĂ©flexion de ce neurologue russe, venu, du temps de Staline, Ă  un congrĂšs oĂč un savant occidental avait Ă©voquĂ© le cas de ThĂ©rĂšse Neumann, la fameuse mystique allemande qui vivait depuis trente ans sans prendre de nourriture Dans mon pays, on aurait guĂ©ri depuis longtemps cette malheureuse. » Sans doute! mais s’il est avĂ©rĂ© qu’une malheureuse » privĂ©e de nourriture depuis trente ans se porte comme le Pont-Neuf et enterre l’un aprĂšs l’autre ses mĂ©decins, vaut-il mieux la guĂ©rir au plus tĂŽt de cette horrible infirmitĂ© ou bien Ă©tudier un peu la façon dont elle s’y prend? Les mĂ©decins soviĂ©tiques, remarquons-le, ont fait bien des progrĂšs depuis, eux qui ne craignent pas de compromettre leurs instituts acadĂ©miques dans l’étude de la suggestion tĂ©lĂ©pathique et de la vision dactyloptique. Nous n’en sommes pas encore lĂ  en France, et c’est pourquoi il faut saluer avec respect le courage d’hommes comme le docteur CuĂ©not. On verra d’ailleurs en lisant son livre que sur le plan philosophique la rĂ©flexion du docteur CuĂ©not va beaucoup plus loin que la prise en considĂ©ration de certains faits de mauvaise rĂ©putation. Jamais encore on n’avait si clairement montrĂ© que si ces faits sont exclus, balayĂ©s, effacĂ©s de la conscience psychologique de notre siĂšcle, ce n’est nullement en raison de leur raretĂ© ni de la difficultĂ© de les observer, mais bien parce que nos mĂ©canismes mentaux, fruits apparents d’une mĂ©thode qui a fait ses preuves et qui donc s’impose Ă  notre respect, la mĂ©thode scientifique ne leur mĂ©nagent aucune place dans notre pensĂ©e. Loin d’ĂȘtre rares, loin de se refuser Ă  l’observation, les phĂ©nomĂšnes qu’étudient les parapsychologues apparaissent en toute clartĂ© si on leur accorde quelque attention il suffit par exemple d’enregistrer ses rĂȘves un mois d’affilĂ©e pour que l’effet Dunne se manifeste de façon convaincante. Seulement ces faits si faciles Ă  mettre en Ă©vidence par la mĂ©thode scientifique n’ont aucune place dans le systĂšme philosophique implicitement rĂ©pandu dans la psychologie contemporaine. Le livre du docteur CuĂ©not consacre l’inĂ©vitable et depuis toujours prĂ©visible entrĂ©e de la rĂ©flexion scientifique dans ce que l’on appelle l’irrationnel. Certaines choses, croyait-on, Ă©taient impossibles, absurdes, contraires Ă  la raison. Eh bien, dit le docteur CuĂ©not, soyez seulement fidĂšles Ă  la mĂ©thode scientifique, c’est-Ă -dire Ă  l’observation objective, et vous verrez de vos yeux ces choses impossibles. Mais alors comment expliquer que notre Ă©poque pĂ©trie de science et de technique soit si rebelle aux certitudes irrationnelles »? En d’autres termes d’oĂč notre temps tient-il cette philosophie oblitĂ©rante que, par un comble d’absurditĂ©, il va jusqu’à identifier avec la Science elle-mĂȘme? il y a lĂ , on doit l’avouer, quelque chose de confondant. Le mĂȘme Einstein qui, dans un raisonnement cĂ©lĂšbre le Paradoxe d’Einstein, montrait que l’on peut dĂ©duire des lois les mieux assurĂ©es de la physique quantique la possibilitĂ© pour une particule de se trouver simultanĂ©ment en deux points diffĂ©rents de l’espace ou encore de se trouver et de ne pas se trouver, Ă  la fois et sous le mĂȘme rapport, en un mĂȘme point donnĂ©, ce mĂȘme Einstein dĂ©clarait Ă  un physicien de mes amis qui Ă©tait son voisin Ă  Princeton La parapsychologie est impossible, c’est une insulte Ă  la raison et les phĂ©nomĂšnes qu’elle prĂ©tend Ă©tudier ne peuvent pas exister. » Einstein ne s’était jamais demandĂ© si la pensĂ©e peut exister, si la conscience d’ĂȘtre peut exister. Notre Ă©poque se retrouve Ă  l’égard des faits dont parle le docteur CuĂ©not exactement dans la mĂȘme situation psychologique que les savants d’il y a trois siĂšcles ont connue Ă  l’égard de la physique celle de GalilĂ©e, Pascal et Newton. Quand le pĂšre Kircher, ayant pointĂ© une lunette Ă  objectif fumĂ© vers le soleil, dĂ©couvrit que l’astre divinisĂ© ouvertement par tant de religions et inconsciemment par tant de systĂšmes philosophiques Ă©tait en rĂ©alitĂ© largement maculĂ© de taches noires, un savant Ă©minent invitĂ© Ă  jeter un coup d’Ɠil dans l’oculaire refusa en haussant les Ă©paules — Nettoyez votre instrument ou faites-vous soigner les yeux, dit-il d’un ton mĂ©prisant. J’ai lu attentivement tout Aristote et n’y ai jamais rien vu de tel. Des taches sur le soleil, c’est impossible. C’était impossible dans le systĂšme de pensĂ©e tirĂ© de la science d’Aristote et que les Ă©pigones de ce dernier identifiaient Ă  la science tout court. Il serait temps de dĂ©couvrir que tous les systĂšmes de pensĂ©e sont en rĂ©alitĂ© des systĂšmes pour Ă©viter de penser. — Ah, mais pardon, rĂ©torque-t-on gĂ©nĂ©ralement Ă  ces considĂ©rations, ce n’est pas du tout la mĂȘme chose. La physique moderne est fondĂ©e sur des principes dĂ©montrĂ©s par mille et mille expĂ©riences. Toutes les expĂ©riences et observations nouvelles viennent s’insĂ©rer docilement dans le cadre dĂ©duit de ces principes, que vos prĂ©tendus faits viennent, eux, contredire. Quel accueil voulez-vous que nous leur fassions? S’ils contredisent des principes si bien prouvĂ©s, c’est qu’ils n’existent pas, c’est qu’ils rĂ©sultent tout simplement d’observations mal faites et d’expĂ©riences boiteuses. On remarquera tout d’abord que l’interlocuteur du pĂšre Kircher ne disait pas autre chose. Aristote et ses principes Ă©taient dĂ©montrĂ©s par tout ce qu’on savait Ă  l’époque, Ă  l’exclusion bien entendu de quelques allĂ©gations suspectes telles que l’existence prĂ©tendue de satellites autour de Jupiter, les taches du soleil, etc. Nous savons maintenant que ces quelques faits-lĂ  Ă©taient d’une importance fondamentale. Nous le savons depuis qu’on en a dĂ©duit un nouveau systĂšme du monde, une nouvelle cohĂ©rence bien confortable Ă  l’esprit, apprise dĂšs l’enfance et qui explique tout. Mais au XVIIe siĂšcle, les satellites de Jupiter et les taches du soleil, cela n’avait aucune importance. C’étaient pour les tenants d’Aristote et de PtolĂ©mĂ©e de petits dĂ©tails sans portĂ©e, Ă  supposer mĂȘme qu’on les admette, ce qui n’était pas nĂ©cessaire. De plus, les Diafoirus qui vont rĂ©pĂ©tant leur leçon apprise Ă  l’école sur l’admirable cohĂ©rence de la science moderne sont des ignorants. Si l’on avait trouvĂ© une cohĂ©rence entre la thĂ©orie des quanta et celle de la relativitĂ©, cela se saurait, depuis le temps qu’on la cherche. Si vous savez comment dĂ©duire ces deux thĂ©ories l’une de l’autre, ne vous gĂȘnez pas, ĂŽ mes maĂźtres. HĂątez-vous d’éclairer notre lanterne. Depuis qu’Einstein lui-mĂȘme s’y est en vain Ă©chinĂ© sa vie durant nous avons failli attendre. Et le jury du Prix Nobel de physique n’est pas plus avancĂ© que nous, qui tient en rĂ©serve des tombereaux de rĂ©compenses pour le gĂ©nie capable d’opĂ©rer enfin la science de cette tumeur. Sur les relations existant entre les diverses interactions nuclĂ©aires, sommes-nous plus avancĂ©s? N’est-il pas Ă©trange que ces problĂšmes, et surtout le premier qui est un problĂšme thĂ©orique fondamental, rĂ©sistent depuis si longtemps Ă  la patience, Ă  la sagacitĂ©, Ă  l’imagination crĂ©atrice de tant d’esprits Ă©minents? Si, c’est Ă©trange. Tout se passe comme si la solution n’existait dans aucune des directions oĂč on l’a cherchĂ©e, encore qu’on l’ait cherchĂ©e dans toutes les directions. C’est pourquoi je me risque Ă  Ă©mettre ce pronostic scandaleux on ne la trouvera qu’en mettant en cause l’un de ces principes sacrĂ©s dĂ©montrĂ©s par toutes les observations faites Ă  ce jour », Ă  l’exception, bien entendu, des observations que l’on refuse de faire parce qu’elles contrediraient le principe. En d’autres termes, je m’avance Ă  prĂ©dire que le jour oĂč le physicien gĂ©nial attendu comme un messie par le jury Nobel parviendra Ă  dĂ©duire les quanta de la relativitĂ© ou inversement, on dĂ©couvrira du mĂȘme coup que l’une ou l’autre de ces certitudes irrationnelles » actuellement rejetĂ©es avec mĂ©pris par les Diafoirus de l’Édifice cohĂ©rent n’étaient aprĂšs tout pas si irrationnelles que cela. Car enfin, si l’on ne trouve rien bien qu’on ait cherchĂ© partout n’est-ce pas que ce partout-lĂ  exclut quelques coins d’oĂč l’on dĂ©tourne les yeux avec horreur? Et puisque nous en sommes aux prophĂ©ties, soyons encore plus abominables. Parions que cette dĂ©couverte tant attendue permettra de faire avec des appareils, en laboratoire, ce que la jeune malade du docteur CuĂ©not faisait dans la clinique d’Arcachon des poltergeists, des transports d’objets sous contact, de l’antigravitation, horreur! Tope-lĂ ? Tope-lĂ , pari tenu. De toute façon, mĂȘme s’il se rĂ©vĂšle un jour que nous avons gagnĂ©, n’espĂ©rons pas trop que l’on tressera des fleurs au docteur CuĂ©not pour avoir eu le courage de regarder lĂ  oĂč il ne fallait pas parce que des taches sur le soleil, c’est impossible »; on dira que ce n’est pas la mĂȘme chose ». Il y a quelques annĂ©es, le professeur Rocard publiait un livre Yves Rocard, le Signal du sourcier, Dunod. Éditeur dans lequel, Ă©purant enfin le signal du sourcier de toute magie, il en donnait l’explication par un effet classique d’électromagnĂ©tisme et le reproduisait en laboratoire. Les Diafoirus de l’Édifice cohĂ©rent clamĂšrent que ce livre Ă©tait un attentat Ă  la raison et la reproduction du signal en laboratoire une expĂ©rience mal faite. Rocard refit l’expĂ©rience en se conformant aux exigences prĂ©sentĂ©es et eut la satisfaction de constater qu’ainsi amĂ©liorĂ©e elle marchait Ă  cent pour cent; il convia ses rĂ©futateurs Ă  la refaire eux-mĂȘmes dans son laboratoire, baguette de coudrier en main. Ce dont ils se gardĂšrent comme du diable, bien entendu la prudence scientifique a de ces formes, parfois! Du point de vue expĂ©rimental, on en est donc toujours lĂ  en 1967 refaite par Rocard, l’expĂ©rience marche Ă  cent pour cent. On n’en saura jamais plus. Est-ce Ă  dire que ce rĂ©sultat est dĂ©sormais admis par ceux qui d’abord le rejetaient? Non. Ils continuent de le rejeter. Pourquoi ? Un Ă©minent physiologiste du CollĂšge de France et qui par consĂ©quent n’est pas M. Galifret m’en donna un jour la raison — L’expĂ©rience de Rocard est sans doute irrĂ©prochable du point de vue physique Rocard est un grand physicien, tout le monde sait cela. Mais il y a le sujet de l’expĂ©rience avec sa baguette de coudrier et cela ce n’est pas de la physique, c’est de la physiologie. Or, les rĂ©sultats de Rocard sont impossibles du point de vue physiologique il n’existe aucun sens qui dĂ©cĂšle les variations du gradient magnĂ©tique. — Ce n’est peut-ĂȘtre pas un sens »? Il s’agit peut-ĂȘtre d’un rĂ©flexe nerveux? d’un phĂ©nomĂšne trĂšs banal, mais jamais enregistrĂ© de cette façon? — Laissez la physiologie aux physiologistes, nous ne nous mĂȘlons pas de physique. On n’est donc pas prĂšs de savoir s’il y a des taches sur le soleil de la physiologie française. Si Rocard veut s’instruire il n’a qu’à relire son Aristote
 Il est banal, en 1967, de constater que la science est organisĂ©e comme les souks de Tunis ou de Damas en une multitude de boutiques rangĂ©es, certes, cĂŽte Ă  cĂŽte dans un mĂȘme labyrinthe mais dont chaque marchand se fait une gloire d’ignorer ce qui se passe Ă  cĂŽtĂ©. On a en tĂȘte le plan du labyrinthe ou l’on croit l’avoir et cela suffit. Que ce plan ait Ă©tĂ© dressĂ© voilĂ  un siĂšcle par un illuminĂ© du nom d’Auguste Comte, qu’il ait Ă©tĂ© mille fois remaniĂ© depuis, que des terroristes comme Planck, Heisenberg, Von Neumann ou Wiener l’aient farci de bombes et de chausse-trapes, peu importe, cela ne nous regarde pas; on s’en tient Ă  la parole du ProphĂšte, et inch’Allah! Il existe un moyen infaillible de ne pas s’y perdre, c’est de ne jamais le visiter moi, je vends de la physiologie, ce qui se vend Ă  cĂŽtĂ© ne me regarde pas; si mon mur se lĂ©zarde c’est la faute Ă  l’infidĂšle qu’il crĂšve, ce chien, et si mon voisin glisse la main dans la fente, je la coupe avec mon grand sabre. Touchez pas au grisbi, comme dit Francis Blanche. Fort bien. Mais le client lui, quelle recette lui conseillez-vous pour s’en sortir? Et le client, messieurs, il serait bon qu’enfin vous en preniez conscience dans un siĂšcle de plus en plus dominĂ© par la science et la technique c’est tout le monde. Ce n’est pas seulement le sous-dĂ©veloppĂ© mental Ă  la recherche du dernier gadget, c’est d’abord et surtout l’homme de rĂ©flexion, l’intellectuel, le philosophe, l’honnĂȘte homme dĂ©sireux de comprendre son aventure avant de mourir. Que nous laissions la physiologie aux physiologistes? En tant que recherche, parbleu, personne ne contestera cette rĂšgle. Mais vous n’ĂȘtes pas que des chercheurs. Par vos dĂ©couvertes, vous ĂȘtes les ouvriers de notre destin quotidien. Nous ingurgitons vos drogues sur ordonnance des mĂ©decins que vous formez. Et encore cela n’est rien. Pour notre corps, nous vous faisons volontiers confiance. Mais pour notre esprit, permettez que nous discutions un peu. Quand Einstein, du haut de son gĂ©nie de physicien, vaticine que les phĂ©nomĂšnes Ă©tudiĂ©s par les parapsychologues n’existent pas et ne peuvent pas exister, nous cherchons Ă  la loupe quelle est son autoritĂ© en la matiĂšre et ne voyons rien. Il faut ĂȘtre logique si la rĂšgle est de laisser la physiologie aux physiologistes, souffrez que pour les questions ne relevant pas de votre compĂ©tence, nous cherchions nous-mĂȘmes notre chemin dans ce labyrinthe oĂč nous sommes tous, vous et nous, Ă©galement perdus, et qui a nom la Condition humaine. Il n’existe pas encore de science de l’homme total. Nous ne savons mĂȘme pas s’il existe un homme total. Entre toutes les hypothĂšses possibles sur notre avenir, la moins folle et la plus invraisemblable est que cet avenir est illimitĂ© et que nous n’avons qu’à peine commencĂ© notre propre exploration. Les extraordinaires rĂ©ussites du gĂ©nie humain auxquelles nous assistons prĂ©sentement nous donnent de nous-mĂȘmes l’image d’un enfant qui vient de dĂ©couvrir un fouet neuf. Et ce jouet, c’est nous-mĂȘmes qui, en jouant avec nos petites cellules grises, dĂ©couvrons les clĂ©s de la puissance et du savoir; nous nous apprĂȘtons Ă  conquĂ©rir la Lune; nous transformons notre planĂšte. Que nous ayons tirĂ© tout cela de nous-mĂȘmes ne prouve-t-il pas que nous sommes nous-mĂȘmes encore Ă  dĂ©couvrir? LĂ©onard n’en aura jamais fini de scruter le sourire de Mona Lisa. L’humanitĂ© est une Ă©ternelle Joconde; et nous devrons toujours, pour accĂ©der aux certitudes nouvelles, accorder aux meilleurs d’entre nous la libertĂ© de prĂ©parer notre voie dans le crĂ©puscule du matin. AimĂ© Michel 1 Likes, 5 Comments - Ida Taschini (@idataschini) on Instagram: ““Aimer c’est du dĂ©sordre alors aimons!” 💘”

AmĂ©lie Poulain je tÂŽaimeDes herbes variĂ©es sÂŽabattent Slip retendus, la mer se gĂąte facile...Marine, obtempĂšre fait zoomer le yak huant les rixes au sol solaire Wus des ex du tac au tac quintes du fada famĂ©lique note et gere le libre arbitre celui qui te priva de ton Yin Le coĂ»t du mime exhorbitant Les gens qui pensent autrement ne connaissent pas ma cousine ça nous dĂ©range, ça nous dĂ©range. Patrick Bruel AmputĂ©s du cortex sÂŽabstenir. Ici, cÂŽest de la haute rĂ©flexion sur la condition humaine, une analyse pointues du nĂ©ant total remplissant quotidiennement les journĂ©es de millions de gens. Petits plaisirs, jubilation du rien, soliles de poulet, nains de jardins. Plus je le vois, plus je le hais. Pourtant ma premiĂšre vision de cet Ă©goĂ»t cinĂ©matographique fut plutĂŽt bonne. jÂŽapprĂ©cia alors la patte Jeunet, dĂ©plorant malgrĂ© tout lÂŽabsence de lÂŽesthĂ©tique Caro la tĂȘte pensante de lÂŽex duo, que les choses soient claires. On se vautre dans la nostalgie miĂšvre, le gĂ©nie absolu, lÂŽĂ©vacuation des eaux usĂ©es. Je tÂŽaime AmĂ©lie, je tÂŽaime ĂŽ petit ĂȘtre dÂŽune banalitĂ© consternante, fouineuse du passĂ© pleureuse consternante. Tu vois, tu me donnes envie dÂŽĂ©crire, un acte de crĂ©ation, tu ne peux donc pas ĂȘtre complĂštement mauvaise. Je tÂŽaime AmĂ©lie, fleur de lÂŽaffligeant et prĂȘtresse de la normalitĂ© absolue. Traceuse de pistes, mal baisĂ©e , ennuyante en gros le prototype de la fille quÂŽon a pas envie de voir Ă  lÂŽĂ©cran. Je suis dur, mais je suis large, car je lÂŽaime. Je mÂŽĂ©largis davantage, et cette critique nÂŽen est dĂ©jĂ  plus une, comme quoi lÂŽinspiration du verbe est bel et bien lĂ , lorsquÂŽon parle dÂŽAmĂ©lie les speculoos Couche les en prose Si tÂŽen prends lÂŽenvie GoĂ»te Ă  pleine marmelade la sueur du jour dÂŽĂ©tĂ© Car Hitler est sasiĂ©tĂ© mastique les membre du club de rencontre Passe le temps passe le en tongues Car il est sur que leur digestion est longueSpeculoos sur lÂŽhiver ma grand-mĂšre prĂ©fĂšre le vert Limande et cĂ©tacĂ©s Sont pleinement brassĂ©s Sous couvert de Groupuscules ignorant le crepusculeCertitude servile, O mon Seigneur Crevette syndicaliste Roi du dĂ©sordre et du lynchage 50 ml de semence Dressez vous, empalĂ©s Reproduisez vous vite refroidissez, thermostat Mais gare Ă  la gingivite

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Son cĂŽtĂ© enfant6. Sa gentillesse7. Sa prĂ©venance8. Son compte en banque 9. Son sexe10. Son intelligence 5 - J'aime Poru j'aime etre avec lui 1. Ses bisoux2. Sa sensibilitĂ©3. Son sourire4. Sa tendresse5. Son cĂŽtĂ© enfant6. Sa gentillesse7. Sa prĂ©venance8. Il supporte mes amies 9. Ses massages10. Son cadeau Monsieur nounours Stephlen 1 - J'aime Parceque ....Enigmatique,Carismatique,Inattendu,Surprenant,Impressionnant,Classieux,Suffisant,Autoritaire,Macho,Sure de lui,Sa froideur et sa chaleur,Son sourire,ses colĂšres,Sa voix,Son lĂ©ger accent,ses orgines,Ses expressions,Son air sombre,Ses cheveux,Ses mains,Son ventre,Ses bras,Sa façon de me faire ci ou de me faire ça,Sa façon de me regarder,etc. etc. etc....Mais je l'aime tellement. Je ne peux pas ĂȘtre objective .... 1 - J'aime Pourtant en ce moment, il m'exaspĂšre un peu mais ....ce qui fait que je suis avec lui depuis tout ce temps c'est1 il m'ecoute2 il est prevenant 3 il me protege4 il me motive5 il est beau6 il est courageux7 il est tendre8 il aime mes defauts9 ses yeux10 IL M'AIME TOUT SIMPLEMENTEt moi je l'aime comme une fait je peux trouver plus de 10 points mais c'est deja pas mal 1 - J'aime Je n'ai droit qu'Ă  10 Bon je vais essayer quand mĂȘme- 1 - Sa facultĂ© d'Ă©coute et d'attention- 2 - Sa gĂ©nĂ©rositĂ©, tant financiĂšre qu'intellectuelle- 3 - Son goĂ»t des belles choses sinon, pourquoi je serais lĂ , moi- 4 - Les idĂ©es qu'il dĂ©fend- 5 - Son intelligence- 6 - Sa culture- 7 - Sa facultĂ© Ă  s'intĂ©grer, quel que soit le milieu oĂč il se trouve lĂ  j'en suis muette d'admiration- 8 - Sa ................ ça, ça ne passera jamais Ă  la censure aufienne alors on va dire le bleu de ses yeux- 9 - Son amour pour moi - 10 - Notre bateauDm qui aime bien parler de son homme 1 - J'aime En rĂ©ponse Ă  fauste_1170006 Parceque ....Enigmatique,Carismatique,Inattendu,Surprenant,Impressionnant,Classieux,Suffisant,Autoritaire,Macho,Sure de lui,Sa froideur et sa chaleur,Son sourire,ses colĂšres,Sa voix,Son lĂ©ger accent,ses orgines,Ses expressions,Son air sombre,Ses cheveux,Ses mains,Son ventre,Ses bras,Sa façon de me faire ci ou de me faire ça,Sa façon de me regarder,etc. etc. etc....Mais je l'aime tellement. 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Blue taquine J'aime Je l'aimais parce que...C'Ă©tait l'homme le plus doux le plus gentil le plus calme ......... j'aimais ses faiblesses et ses hesitations, sa façon de me demander comment faire ou comment surmonter telle ou telle chose, la façon qu'il avait de plonger ses yeux si tendres dans les miens et de me dire je t'aime alors qu'il ne l'avait jamais dit de sa vie...... j'aimais ses mains qui etaient si douces, sa peau que je ne pouvais pas decoller de la mienne...J'aimais nos clins d'oeil en pleine classe devant les eleves qui ne se doutaient de rien....... J'etais fiĂšre de lui, fiĂšre d'avoir moi et moi seule le droit de me blottir comme son si grand et si beau corps.......J'aimais tout ça ...mais sa famille, elle n'a pas aimĂ©. ni notre difference d'age, ni mon divorce ni mes filles...... Jeudi dernier il a rompu et je meurs a petits feux....... J'aime Pourquoi je l'aimais1-Tout d'abord son regard, son sourire et ses mains qui m'entouraient et pour lesquelles j'ai flashĂ© grave!2-Son allure et sa dĂ©marche trĂšs spĂ©ciales, j'adorais le voir arriver vers charme qui le rend si beau Ă  mes yeux4-Lorsque ses yeux pĂ©tillants se plongaient dans les miens et qu'il m' Ă©tait attentionnĂ© et me soutenait6-j'adore son parfum, me blottir dans ses bras et qu'il me serre tout contre lui7-c'est un passionnĂ© de la Vie8-il est tout ce que je ne suis pas9-son sexe 10-Parce qu'il Ă©tait fou d'Amour Maintenant plus rien n'est pareil mais jamais je ne l'oublierai... J'aime Le top 10 ?parce qu'en fait il y aurait 1000 raisons de l'aimer 1/ sa gentillesse2/ son humour3/ son instruction4/ son ouverture d'esprit5/ son ambition6/ son corps7/ sa gueule d'ange 8/ son sex appeal9/ sa façon DIVINE de me faire l'amour10/ et le fait qu'il m'aime et que je le sens sincĂšre c'est bien la premiĂšre fois !!! VoilĂ , ça a l'air utopique mais c'est vrai et je suis sur un nuage...bisous J'aime Vous ne trouvez pas votre rĂ©ponse ? alors1 il est drole2 il est parfois aussi chiant que moi 3 ses p'tits bleus au corps et Ă  l'Ăąme, ça le rend beau 4 sinon, il est pas mal du tout5 il dit que je suis un vrai "personnage"6 il m'aime7 il est interessant et interessĂ©8 il a des yeux de la mort qui tue et une voix super sexy l'Ă©quivalent des voix FIP en homme9 Parfois, il m'enerve boucou boucou10 il me donne ce petit truc qui me manquait avant...bises et baiser Ă  toi mon sucre! J'aime Pourquoi1. Il est gentil2. Il est mignon Ă  croquer3. Il est intelligent4. Il a les pieds sur terre5. Il me calme6. Il est prĂ©sent7. Il est mature8. Il est doux 9. Il est tendreET la mieux, chaque jour il me donne envie de l'aimer encore plus ! J'aime Pourqoui je l'aime...1-parce qu'il m' a fait craquĂ© dĂšs la premiĂšre fois que je l'ai vu2-il sait me faire rire3-il sait me surprendre4-il sait m'attendrir5-il sait me faire l'amour6-il sait ce qu'il veut7-il a de belles petites fesses!8-il peut etre aussi agreable que chiant9-il me fait de bons petits plats!10-il a toujours ce p'tit regard qui me dit qu'il m'aime et que je suis la seule... J'aime Pour mon chĂ©ri..1- il est bourrĂ© de charme2- il est beau3- il me fait rire4- il me canalise5- il me rend heureuse6- j'aime le regard qu'il porte sur il est trĂšs sensuel8- trĂšs joueur9- cultivĂ©10- il se prend pas la tĂȘte J'aime 1-parce kil m'as fait craquer des ke je l'ai vu2-il sait me fait rire3-il sait me faire sentir importante4-il sait m'aimer5-il est ma complĂ©mentaritĂ©6-j'aime son sourire7-j'aime sa facon d'etre8-j'aime sa maniere de parler9-de me regarder10-parce ke c lui J'aime Parce que c'est lui1 - Parce que la 1ere fois que je l'ai vu je me suis dits trop beau pour moi et que c'est lui qui est venu vers moi2 - Parce que des que je vois j'ai envie de fondre en lui3 - Parce qu'il me fait perdre la raison dans un lit4 - Parce qu'il m'aime et me le fait sentir5 - Parce qu'il trouve toujours le bon moment pour m'appeller6 - Parce qu'il a aussi mauvais caractĂšre que moi7 - Parce qu'il est doux, attentionnĂ©8 - Parce qu'il est le seul Ă  me faire oublier le monde extĂ©rieur 9 - Parce qu'il est sexy10 - Parce que tout simplement je l'aime et que c'est lui que j'attendais depuis toutes ces annĂ©es. J'aime En rĂ©ponse Ă  tyfenn_1218374 Parce que c'est lui1 - Parce que la 1ere fois que je l'ai vu je me suis dits trop beau pour moi et que c'est lui qui est venu vers moi2 - Parce que des que je vois j'ai envie de fondre en lui3 - Parce qu'il me fait perdre la raison dans un lit4 - Parce qu'il m'aime et me le fait sentir5 - Parce qu'il trouve toujours le bon moment pour m'appeller6 - Parce qu'il a aussi mauvais caractĂšre que moi7 - Parce qu'il est doux, attentionnĂ©8 - Parce qu'il est le seul Ă  me faire oublier le monde extĂ©rieur 9 - Parce qu'il est sexy10 - Parce que tout simplement je l'aime et que c'est lui que j'attendais depuis toutes ces hein,hum1-son amour pr moi2-sa generosite3-sa patience4-son regard5-sa facon d'etr6-son honnete7-ses coup de fil quotidien qd il es pa a cote de moi8-son fichu caractere mais kesk vs voulez qd on aime9-sa sensibilitĂ©10-son soutient J'aime La perle rare, c'est moi qui l'ait...........1 - Intelligent2 - RĂ©flĂ©chi3 - Humour sous toutes les formes4 - Sociable5 - Respectueux6 - RĂ©servĂ©7 - PrĂ©venant8 - Galant9 - Courageux10 - Sa beautĂ© du coeur et de l'Ăąmemais je la garde ma petite perle d'amour ; que ce soit avec ses qualitĂ©s et "ses dĂ©fauts".Je l'aime plus que J'aime Heu .. ba finalement ....Je l'aime mais il faut qu'il sorte de ma vie. Faut que je sois honnĂȘte avec moi mĂȘme et que j'apprenne Ă  m'en homme ne me correspond pas du tout. C'est un fou, un vrai fou. J'aime 10 raisons pour lesquelles je voudrais qu il soit mon homme1- pour se gentillesse2- son attention3- son epaule sur laquelle je peux tj me reposer4- ses levres sensuelles5- ses yeux verts si beaux avec ses cheveux noirs6- ses mains fines mais tres masculines7- sa facon d etre tout gene quand il est torse nu8- parce qu il est different9- sa voix10- parce que je suis amoureuse bien qu il soit mon meilleur ami J'aime Alors...1. Pour son Ă©coute2. Parce qu'il me fait rire3. Parce qu'il est toujours ouvert Ă  tout le monde4. Pour son attention5. Pour sa tendresse6. Pour la façon qu'il a de me regarder, un regard indĂ©finissable 7. Pour les valeurs qu'on partage8. Parce qu'il participe aux tĂąches mĂ©nagĂšres !!! 9. Parce qu'il a le coeur sur la main10. Parce que mon coeur ne bat que pour lui... voilĂ  10 raisons, mais il doit y avoir plus de 10000 raisons qui font que je l'aime ! Bisous J'aime LĂ  c'est plus facileLe clavier est Ă  vous.....1-il est attentionnĂ©2-il me fait rire et sourire3-il est reconfortant4-il est plein de charme5-il me fait bien l'amour et il est Ă  l'ecoute de mes sens6-il est rassurant7-il est tendre8-il est gentil et sincĂšre9-il me ment pas ou peu alors10-il fait des efforts J'aime 10 seulement ?Euh...1 son sourire2 ses fesses3 sa force4 sa sensibilitĂ©5 sa carrure6 son Ă©coute7 sa gĂ©nĂ©rositĂ©8 les deux superbes petits garçons qu'il m'a fait9 sa façon d'aimer ses enfants10 sa façon de m'aimer, dans tous les sens du terme, parce qu'il est lui et que je l'aime, envers et contre tout ! Euh... il n'y en a pas que 10... bien heureusement ! J'aime Les 10 raisons pour lesquelles je l'aimais ...1- le regard admiratif qu'il portait sur moi en toutes circonstances2- sa gentillesse3- son humour dĂ©jantĂ©4- sa prĂ©venance5- sa douceur6- sa force7- ses fesses8- son courage9- son optimisme10- autres raisonsAu fond je sais pourquoi je l'aime encore ...so J'aime Je l'aime je l'aime c'est tout ce qu'il reprĂ©sente Ă  mes yeux,l'homme de ma me vois dans son regard. J'aime VoilĂ  pourquoi......Je l'aime parce que1- quand je vais mal et que je suis avec lui j'arrive a oublier toutes les mauvaises choses2- on a tout les deux un trĂšs mauvais caractĂšres3- on a des passions en communes4- il me dit qu'il m'aime et je vois que c sincĂšre5- avec lui on ne s'ennuit jamais6- je suis la premiĂšre fille qu'il a prĂ©sentĂ©e Ă  toute sa famille et ses amis g bien dit tout le monde ! lol7- j'aime m'endormir dans ses bras8- quand on fait l'amour c fusionnel...9- il est aussi insoucient que moi10- j'adore le ptit surnom qu'il m'a donnĂ© "ptite youyou" c original je trouve lolMais avant tout parce que c lui tout simplement...BizLovelolita J'aime Bizarre...1 parce2 ce 3 qu'4 il5 m'6 a 7 interdit8 de 9 l'10 aimerje l'ai donc trouvĂ© le plus formidable.... J'aime En rĂ©ponse Ă  alicia20288085 10 raisons pour lesquelles je voudrais qu il soit mon homme1- pour se gentillesse2- son attention3- son epaule sur laquelle je peux tj me reposer4- ses levres sensuelles5- ses yeux verts si beaux avec ses cheveux noirs6- ses mains fines mais tres masculines7- sa facon d etre tout gene quand il est torse nu8- parce qu il est different9- sa voix10- parce que je suis amoureuse bien qu il soit mon meilleur amiLolje trouve que ce post est le meilleur de tout le forum J'aime Les millions de raisons de mon amour....Je l'aime non par pour une ou 10 raisons mais car c'est lui tout s'il fallait en choisir 10 je choisirais celles-ci en dĂ©sordre 1il est Ă  l'Ă©coute de mes sentiments2 il me dit "je t'aime" des milliers de fois par jour3 il est beau forcĂ©ment ! 4 il est tendre5 il est adorable6 il est attentionnĂ©7 il veut ce qu'il y a de mieux pour moi8 il est prĂȘt Ă  tout pour moi9 il pleure dĂšs que l'on se quitte 10 grĂące Ă  lui je reprends confiance en moi......En une raison comme en cent je l'aime et j'en profite pour le dire "MON AMOUR JE T'AIME DE TOUT MON COEUR, JE NE PEUX VIVRE SANS DE PARTAGER CETTE VIE AVEC MOI, VIE QUI RESSEMBLE A UN OCEAN DE BONHEUR AVEC TOI" 3 - J'aime

Awall in Montmartre full of "I love you" in 250 different languages. I tried to capture at least those I recognise. Eine Wand in
MAIS MOI JE VOUS DIS, AIMEZ VOS ENNEMIS
 »Matthieu ; Romains StĂ©phane Lauzet1 Introduction Ce verset appartient Ă  un ensemble plus long qu’on appelle communĂ©ment le Sermon sur la montagne » et qui occupe les chapitres 5, 6 et 7 de l’évangile de Matthieu. Ces trois chapitres sont souvent prĂ©sentĂ©s comme un abrĂ©gĂ© de la vie chrĂ©tienne, le programme, la feuille de route de celles et ceux qui veulent suivre JĂ©sus2, de celles et ceux qui sont, selon ses paroles mĂȘmes, le sel de la terre et la lumiĂšre du monde »3. Dans ces chapitres, JĂ©sus invite ses disciples Ă  changer de paramĂštres et Ă  avoir un comportement diffĂ©rent, moralement supĂ©rieur Ă  celui des religieux de son temps et qui tranche avec ce qui semble couramment admis4. C’est en maniant les paradoxes et en usant de six antithĂšses vous avez appris qu’il a Ă©tĂ© dit mais moi je vous dis »5 qu’il dispense son enseignement les formules font mouche et claquent comme des slogans. Reconnaissons, pour commencer, que la phrase a de quoi nous surprendre et qu’elle nous paraĂźt complĂštement irrĂ©aliste, impraticable, utopiste6. Comment en effet aimer celui qui nous fait souffrir ? Comment aimer notre ennemi ? Notre rĂ©action premiĂšre n’est-elle pas plutĂŽt de le fuir ou alors de le combattre, de rendre coup pour coup et de tenter de le mettre hors d’état de nuire ? Admettons aussi que ce prĂ©cepte peut donner raison Ă  ceux qui pensent que l’Évangile est une douce rĂȘverie et une aimable histoire pour les enfants, les naĂŻfs et – certains n’hĂ©siteront pas Ă  le dire – pour les mauviettes. Freud7, l’inventeur de la psychanalyse, a dĂ©noncĂ© l’absurditĂ© du commandement d’amour du prochain et le philosophe Nietzsche8, de son cĂŽtĂ©, a vu dans l’amour des ennemis la preuve que le christianisme Ă©tait une religion pour les faibles et les poltrons. Oui, ce texte est dĂ©rangeant, choquant mĂȘme. Raison de plus pour aller un peu plus loin et se demander pourquoi le commandement d’aimer son ennemi nous met si mal Ă  l’aise. Pour ma part, je vois au moins trois raisons qui peuvent expliquer notre trouble. Et Paul, dans le passage de l’épĂźtre aux Romains Rm nous permet d’y voir un peu plus clair. La premiĂšre raison, c’est que nous nous pensons plus sages que Dieu9. Nous avons la fĂącheuse tendance Ă  vouloir nous mettre Ă  sa place, nous attribuant ses prĂ©rogatives. Nous avons du mal Ă  penser que c’est Ă  Dieu et non Ă  nous, en tant qu’individus, de rĂ©gler ses comptes »10. La deuxiĂšme raison, c’est que nous oublions – ou peut-ĂȘtre que nous ne l’avons jamais su ? – qu’il nous est demandĂ© de rechercher ce qui est bien devant tous les hommes »11, de ne pas nous laisser vaincre par le mal, mais de vaincre le mal par le bien »12. Et enfin la troisiĂšme raison, c’est que nous avons peur peur de la souffrance, peur d’ĂȘtre pris pour des naĂŻfs et des lĂąches, peur du prix Ă  payer. Une fois de plus nous sommes confrontĂ©s au dilemme de l’obĂ©issance. Et pourtant, comme le disait le pasteur afro-amĂ©ricain Martin Luther King, qui s’est Ă©levĂ© contre la sĂ©grĂ©gation raciale dans son pays et qui en est mort Nous devons aimer nos ennemis, car ce n’est qu’en les aimant que nous connaĂźtrons Dieu et que nous ferons l’expĂ©rience de sa saintetĂ©. Bien sĂ»r, cela peut paraĂźtre abstrait. La vie est affaire d’acquisition, quitte Ă  rendre coup pour coup, elle est affaire de loups qui s’entre-dĂ©vorent [
] Mes amis, nous avons suivi trop longtemps la voie soit disant pratique, et cela ne nous a conduits inexorablement qu’à un dĂ©sordre plus profond et au chaos. Le temps est encombrĂ© des ruines de communautĂ©s qui se sont abandonnĂ©es Ă  la haine et Ă  la violence. Pour le salut de notre nation et de l’humanitĂ©, nous devons suivre une autre voie [
] Nous n’abandonnerons pas [
] notre privilĂšge et notre obligation d’aimer13. Oui, en vĂ©ritĂ©, ces paroles de JĂ©sus sont justes. Nous sommes en prĂ©sence d’un texte rĂ©volutionnaire, non dĂ©nuĂ© de rĂ©alisme et donc parfaitement applicable. D’autres l’ont fait avant nous, d’autres le vivent aujourd’hui. Notre problĂšme n’est pas alors tant de comprendre ce que JĂ©sus dit que de le mettre en pratique !14 Le sens du texte Je viens de dire Ă  l’instant que notre problĂšme Ă©tait plus de l’ordre de l’obĂ©issance que de la comprĂ©hension. Il n’empĂȘche, il est primordial de bien comprendre ce qu’a dit JĂ©sus pour nous Ă©viter faux-sens ou contresens et nous fourvoyer dans des impasses ou de mauvaises directions. Soyons clairs ce texte ne peut en aucun cas justifier le laisser-aller et l’anarchie. JĂ©sus ne s’oppose pas Ă  la loi, il ne dit pas que la justice ne doit pas ĂȘtre rendue. Il ne prĂ©conise pas le laxisme et n’invite pas Ă  la passivitĂ©. Notons-le, il vise le comportement individuel du croyant et le Nouveau Testament rappelle plus loin le rĂŽle important des autoritĂ©s pour lesquelles nous sommes invitĂ©s Ă  prier afin que nous puissions mener, Ă  l’abri de toutes violences et dans la paix, une vie qui exprime dans tous ses aspects, notre attachement Ă  Dieu »15. JĂ©sus ne dit pas non plus que nous ne devons pas avoir d’ennemis – il en a eu lui-mĂȘme et quand il envoie ses disciples en mission, il leur rappelle qu’ils sont comme des brebis au milieu des loups »16. Le tableau est plutĂŽt sombre puisqu’il nous prĂ©vient que l’opposition pourra provenir des autoritĂ©s et mĂȘme des membres de notre propre famille. Comme me le disait un frĂšre d’un pays oĂč la foi chrĂ©tienne est non seulement interdite mais aussi combattue ça fait partie du package ! » JĂ©sus invite Ă  prendre du recul par rapport au discours ambiant, d’autant plus que ce discours a tordu le sens mĂȘme de l’Écriture. Les croyants se sont servis de la loi du talion, le fameux Ɠil pour Ɠil, dent pour dent », censĂ©e ĂȘtre appliquĂ©e par les tribunaux, pour rĂ©gler leurs comptes directement. De la mĂȘme façon, ils ont faussement conclu que l’alliance contractĂ©e par Dieu avec le peuple d’IsraĂ«l les rendait non seulement supĂ©rieurs aux autres, mais que tous les autres peuples devaient ĂȘtre regardĂ©s comme des ennemis. Ils ont oubliĂ© que si le roi David17 considĂ©rait effectivement les ennemis de Dieu comme ses propres ennemis et leur vouait une haine extrĂȘme, dans le mĂȘme temps il demandait Ă  Dieu de l’éclairer et de lui faire connaĂźtre s’il suivait, ce faisant, le chemin du mal ». En rĂ©alitĂ©, en plusieurs endroits de l’Ancien Testament, il est demandĂ© de ne pas se laisser conduire par la haine18. De façon trĂšs concrĂšte, le livre de l’Exode donne cette loi Si tu rencontres le bƓuf de ton ennemi ou son Ăąne Ă©garĂ©, tu ne manqueras pas de les lui ramener. Lorsque tu verras l’ñne de celui qui te dĂ©teste succomber sous sa charge, et que tu n’auras pas envie d’aider cet homme, aide-le quand mĂȘme Ă  dĂ©lester son Ăąne. »19 Et Salomon, dans le livre des Proverbes20, prĂ©conise de donner Ă  manger Ă  son ennemi s’il a faim et Ă  boire s’il a soif ». Ce sera, ajoute-t-il, comme si tu lui mettais des charbons ardents sur sa tĂȘte, et l’Éternel te le rendra »21. JĂ©sus part donc de ce qui semble communĂ©ment admis, vĂ©cu et enseignĂ© en son temps. Il ne rentre pas dans la polĂ©mique, bien qu’il y ait matiĂšre, mais ramĂšne les choses au niveau de la relation interpersonnelle. C’est la raison pour laquelle il passe trĂšs vite du vous au tu. Tout commence lĂ  d’autant qu’à bien y regarder la quasi-totalitĂ© des gens n’ont guĂšre d’autres possibilitĂ©s d’intervention ou de zone d’influence. Pourtant, vous l’aurez remarquĂ©, au cafĂ© du commerce, dans les salons ou autour des tables familiales, voire dans les Églises, il y a souvent une foule d’experts pour rĂ©soudre les crises internationales, mais ces mĂȘmes experts se rĂ©vĂšlent la plupart du temps incapables de gĂ©rer de bonnes relations dans leur couple, leur travail ou leur voisinage. Quelle est donc l’intention de JĂ©sus ? JĂ©sus me semble vouloir agir sur plusieurs plans. 1 JĂ©sus veut interrompre le cycle infernal et mortifĂšre de la haine. La haine de l’autre est destructrice, elle me transforme, elle me durcit, me renferme, m’isole et finalement me dĂ©truit. Celui qui se venge pense rĂ©sister et combattre le mal en fait, il a capitulĂ© devant lui. 2 JĂ©sus veut donner Ă  celui qui a toutes les raisons de se considĂ©rer comme une victime22 la possibilitĂ© justement de ne pas s’enfermer dans cette position, ajoutant au mal commis un autre mal. L’ennemi me fige dans une position qui me bloque et ultimement m’empĂȘche de vivre. Il me noie dans l’amertume et le ressentiment. 3 JĂ©sus entend bien que nous comprenions quelle est notre place et la responsabilitĂ© qui en dĂ©coule. Enfant de Dieu, nous avons Ă  nous comporter comme tels et ĂȘtre misĂ©ricordieux comme lui il l’est, lui qui fait luire son soleil ou tomber la pluie sans discrimination, aussi bien sur les bons que sur les mĂ©chants »23. JĂ©sus attend de nous que nous nous dĂ©marquions. Notre attitude doit ĂȘtre remarquable, elle doit trancher avec l’air du temps, avec ce que l’on appelle aujourd’hui le politiquement correct pour reflĂ©ter, incarner, traduire l’amour du PĂšre, les valeurs de l’Évangile, la grĂące de Dieu qui ne nous traite pas comme nous le mĂ©ritons, qui ne veut pas la mort du pĂ©cheur mais qu’il se repente et qu’il vive. 4 JĂ©sus veut que notre ennemi soit confrontĂ© Ă  l’amour, qu’il ait la possibilitĂ©, au moins une fois, de voir qu’il y a une autre loi que celle de la haine et de la vengeance. C’est ainsi que sa conscience pourra, peut-ĂȘtre, ĂȘtre touchĂ©e, que ses certitudes seront Ă©branlĂ©es et qu’il dĂ©couvrira ainsi qu’on peut vaincre le mal par le bien. C’est cela mettre des charbons ardents sur sa tĂȘte »24. Alors que faire ? Dans les versets qui prĂ©cĂšdent notre texte, JĂ©sus a montrĂ© comment sortir de cette position en nous invitant Ă  tendre l’autre joue si quelqu’un nous frappe sur la joue droite25. Ce passage fait rĂ©fĂ©rence Ă  une pratique bien connue de la culture palestinienne une gifle infligĂ©e avec le revers de la main, par le maĂźtre Ă  son esclave. C’est un geste de mĂ©pris, d’humiliation, un geste qui rabaisse. Si la phrase citĂ©e invite certes Ă  renoncer Ă  la riposte, elle n’invite pas pour autant Ă  la lĂąchetĂ©, Ă  baisser la tĂȘte. Tendre l’autre joue, c’est au contraire se redresser et obliger l’autre Ă  se remettre en cause. Certes, cela peut conduire l’autre Ă  faire un geste d’une violence plus manifeste, car sur l’autre joue ce n’est plus avec le revers de la main qu’il devra frapper, c’est avec la paume. Par ce contact avec la paume de la main, un bon juif » se rend impur ! Tendre l’autre joue oblige donc le maĂźtre Ă  endosser la responsabilitĂ© et les consĂ©quences de son geste. Cela le pousse dans ses retranchements. Cela revient Ă  revendiquer d’ĂȘtre traitĂ© comme son Ă©gal. Cette attitude peut arrĂȘter la violence parce qu’elle interpelle profondĂ©ment la conscience. Ainsi, se redresser va aider l’autre Ă  prendre conscience de sa violence et peut-ĂȘtre Ă  y renoncer. Le chemin tracĂ© Étant ainsi debout, ayant relevĂ© la tĂȘte, nous pouvons entendre ce que JĂ©sus nous demande. Il trace le chemin avec quatre verbes aimer, bĂ©nir, faire du bien, prier. On pourrait bien sĂ»r disserter longuement sur chacun d’entre eux, mais je vous propose juste de souligner quelques points. 1 Tout cela est trĂšs concret et demande de notre part une vĂ©ritable implication. Elle est basĂ©e sur un renoncement, le renoncement Ă  se venger, le renoncement Ă  se battre comme notre adversaire, Ă  utiliser les mĂȘmes armes, le renoncement Ă  paraĂźtre le plus fort, le renoncement Ă  hurler avec les loups et la volontĂ©, autant que cela dĂ©pende de nous, de maintenir la relation. 2 Cette implication est aussi un acte volontaire d’obĂ©issance qui signifie notre dĂ©pendance du PĂšre. Nous croyons que ce qu’il nous demande est bon, pour nous, pour l’autre et c’est pour cela que nous le faisons. C’est aussi la volontĂ© de ne pas ĂȘtre vaincu par le mal, mais d’en ĂȘtre vainqueur en faisant le bien. 3 Cela traduit chez nous un vĂ©ritable changement de mentalitĂ©. Nous sommes d’accord de considĂ©rer l’autre, celui qui nous a fait du mal, avec le regard de Dieu. Dieu ne tient pas le coupable pour innocent »26 et il ne s’agit pas de fermer les yeux. Il s’agit d’avoir un regard positif, plein d’espĂ©rance. Il s’agit de se souvenir que nous sommes faits de la mĂȘme pĂąte, que nous sommes crĂ©atures de Dieu au mĂȘme titre, pas plus ni moins aimĂ©s. Il s’agit de se souvenir que c’est Ă  Dieu de prononcer la sanction, qu’il ne nous traite pas comme nous le mĂ©ritons27 et qu’il use de patience envers l’homme, voulant que le maximum de personnes accĂšde au salut28. Nous, Ă  qui Dieu a fait grĂące, nous devons faire preuve de la mĂȘme grĂące, de la mĂȘme misĂ©ricorde. Aimer Quel que soit l’homme, il faut l’aimer si nous aimons Dieu. »29 C’est ce qu’écrit le rĂ©formateur Jean Calvin. Cela va se traduire par un regard lucide – car aimer, contrairement Ă  ce que l’on croit, ce n’est pas ĂȘtre aveugle, ce n’est pas tout accepter, ce n’est pas se taire. L’amour prĂ©suppose la possibilitĂ© du reproche et c’est d’ailleurs l’antidote Ă  la haine pouvoir dire Ă  l’autre ce qu’on a sur le cƓur est libĂ©rateur. BĂ©nir C’est tout simplement dire du bien de l’autre. Ne pas l’enfermer dans sa position d’ennemi, ne pas penser qu’il ne peut pas changer. Il y a du bon chez lui comme il y a sans doute de profondes blessures. Et le mal avant d’ĂȘtre fait est trĂšs souvent, pour ne pas dire toujours, un mal subi. C’est, plus encore, vouloir du bien pour lui. Dans la Bible, la bĂ©nĂ©diction Ă©voque l’image d’une saine prospĂ©ritĂ© mais aussi la bienveillance envers les malheureux. C’est cette abondance et cette aisance que l’on souhaite Ă  l’autre quand on le salue, quand on lui dit Shalom30. Faire du bien C’est-Ă -dire traiter l’autre comme nous voudrions qu’il nous traite, se comporter avec lui comme nous aimerions qu’on le fasse avec nous31. VoilĂ  le cap que nous devons suivre, la rĂšgle Ă  appliquer. Le monde ne serait-il pas diffĂ©rent et meilleur si, dĂ©jĂ , nous les chrĂ©tiens, nous appliquions Ă  toutes nos actions ce principe ? Prier C’est-Ă -dire se mettre comme Ă  nu devant Dieu, lui dire tout le mal que l’on pense de notre ennemi, lui dire notre dĂ©sir de vengeance, notre douleur, notre sentiment de rĂ©volte, d’incomprĂ©hension, lui dire notre incapacitĂ© viscĂ©rale Ă  obĂ©ir Ă  sa parole, notre impossibilitĂ© d’aimer. Avouer que s’il ne met pas en nous les sentiments qui Ă©taient en JĂ©sus, alors nous sommes de piĂštre chrĂ©tiens. Mais c’est aussi parler de notre ennemi Ă  Dieu, le remettre entre ses mains, lui demander de s’en occuper et de toucher son cƓur. Et puis, dĂ©poser tout cela devant lui et se souvenir alors que JĂ©sus prie pour nous et qu’il veut, par son Esprit, nous conduire sur ce chemin. Ce chemin, il le connaĂźt bien, il l’a dĂ©jĂ  fait et il est prĂȘt Ă  nous accompagner maintenant. Il en a dĂ©jouĂ© les piĂšges, repĂ©rĂ© les difficultĂ©s et il promet d’ĂȘtre avec nous jusqu’à la fin. Il a vraiment vĂ©cu ce qu’il a prĂȘchĂ©, il a vraiment Ă©tĂ© le changement qu’il veut voir en nous. Quand ses disciples, Jacques et Jean, veulent commander Ă  la foudre de tomber sur des Samaritains qui ont refusĂ© de les accueillir, JĂ©sus leur dit Vous ne savez pas quel esprit vous inspire de telles pensĂ©es ! Le Fils de l’homme n’est pas venu pour faire mourir les hommes, mais pour les sauver. »32 Alors qu’on vient l’arrĂȘter, l’un des disciples prend une Ă©pĂ©e pour dĂ©fendre JĂ©sus et coupe l’oreille du serviteur du grand prĂȘtre, un certain Malchus. JĂ©sus s’interpose et prononce ces paroles Remets ton Ă©pĂ©e Ă  sa place, car tous ceux qui se serviront de l’épĂ©e mourront par l’épĂ©e. Penses-tu donc que je ne pourrais pas faire appel Ă  mon PĂšre ? À l’instant mĂȘme, il enverrait des dizaines de milliers d’anges Ă  mon secours. »33 Alors qu’il est devant le grand conseil, on lui crache au visage et on le frappe. Il nous montre alors ce que c’est vraiment que tendre l’autre joue refuser de rĂ©pondre Ă  la violence par la violence, mais interpeller l’autre, le placer devant sa conscience. Au garde qui vient de le gifler, il dit Si j’ai mal parlĂ©, montre-moi oĂč est le mal. Mais si ce que j’ai dit est vrai, pourquoi me frappes-tu ? »34 Alors que JĂ©sus est en train d’agoniser sur la croix, il prie pour ses bourreaux et, dans une ultime priĂšre, il demande Ă  Dieu de leur pardonner parce qu’ils ne savent pas ce qu’ils font35. C’est parce que Dieu a tant aimĂ© le monde – les bons et les mĂ©chants – qu’il a envoyĂ© JĂ©sus mourir sur la croix. C’est pour moi, pour vous, pour toi
 Pour que nous soyons libĂ©rĂ©s des puissances de la mort et de la haine. Il nous a aimĂ©s le premier et a montrĂ© son amour ; alors que nous Ă©tions ses ennemis, Christ est mort pour nous, pour que, aimĂ©s, nous puissions Ă  notre tour aimer l’autre. Christ a souffert pour vous, vous laissant un exemple, pour que vous suiviez ses traces. Il n’a commis aucun pĂ©chĂ©, ses lĂšvres n’ont jamais prononcĂ© de mensonge. InjuriĂ©, il ne ripostait pas par l’injure. Quand on le faisait souffrir, il ne formulait aucune menace, mais remettait sa cause entre les mains du juste Juge. Il a pris nos pĂ©chĂ©s sur lui et les a portĂ©s dans son corps, sur la croix, afin qu’étant morts pour le pĂ©chĂ©, nous menions une vie juste. Oui, c’est par ses blessures que vous avez Ă©tĂ© guĂ©ris. Car vous Ă©tiez comme des brebis errantes mais, Ă  prĂ©sent, vous ĂȘtes retournĂ©s vers le berger qui veille sur vous36. Il a remportĂ© la victoire sur le mal par le bien et, au matin de PĂąques, dans la blanche lueur d’un jour nouveau, le RessuscitĂ© vient Ă  notre rencontre et nous dit N’ayez pas peur, faites-moi confiance, j’ai vaincu le monde, je suis avec vous tous les jours. Rien ne peut vous sĂ©parer de mon amour, alors avancez sans crainte Ă  ma suite Ne rendez pas le mal pour le mal, ni l’injure pour l’injure. RĂ©pondez au contraire par la bĂ©nĂ©diction, car c’est Ă  cela que vous avez Ă©tĂ© appelĂ©s, afin de recevoir vous-mĂȘmes la bĂ©nĂ©diction [
] Fuyez ce qui est mal et faites le bien, recherchez la paix avec tĂ©nacitĂ©37. StĂ©phane Lauzet est chargĂ© des relations avec la francophonie pour l’Alliance Ă©vangĂ©lique mondiale.↩ Voir Michel Johner, L’éthique du Sermon sur la montagne », La Revue rĂ©formĂ©e 225 2003/5, p. 111 Pour le croyant, une glorieuse promesse ! [
] la nature et l’étendue de la libertĂ© Ă  laquelle le Seigneur veut Ă©lever ses enfants, au travers de sa grĂące et de l’Ɠuvre progressive de sanctification et de rĂ©gĂ©nĂ©ration qu’il entreprend dans leur vie. »↩ Matthieu Mais l’idĂ©e de prier pour ses persĂ©cuteurs est prĂ©sente dans le judaĂŻsme rabbinique, comme en tĂ©moigne ce midrach Berakhot 10a Il y avait des gens vils dans le voisinage de Rabbi MĂ©ir qui lui causaient grand tort. Rabbi MĂ©ir voulut implorer la pitiĂ© divine, pour que Dieu les fasse pĂ©rir. Brouria, sa femme, Ă  qui il fit part de ses intentions, lui dit As-tu seulement compris le sens du verset â€čQue les pĂ©chĂ©s disparaissent de la terre !â€ș ? Ps Est-il demandĂ© que les â€čpĂ©cheursâ€ș disparaissent ou que les â€čpĂ©chĂ©sâ€ș disparaissent ? Les pĂ©chĂ©s ! Observe Ă  prĂ©sent la suite du verset, que dit-il ? – â€čet de mĂ©chants, il n’y en a plus.â€ș En effet, puisqu’il n’y aura plus de pĂ©chĂ©, il n’y aura plus non plus de pĂ©cheur ! Invoque plutĂŽt la pitiĂ© divine pour que ces hommes se repentent devant Dieu, et alors, de mĂ©chants, il n’y en aura plus ! Rabbi MĂ©ir implora la pitiĂ© divine pour que ces hommes s’amendent de leurs mĂ©faits et ils revinrent Ă  Dieu. » Krygier Rivon, Tu aimeras ton ennemi
 », PardĂšs 1/2004 n° 36, p. 247-257 Matthieu 27, 31, 33, 38, 43.↩ Si l’on consulte l’index du recueil Arc-en-ciel, il indique cinq chants sous la rubrique Amour du prochain », mais pas un seul oĂč il soit question d’aimer ses ennemis. D’aprĂšs Luc Oleknovitch Freud, Malaise dans la civilisation, PUF, 1971, p. 61ss.↩ Lire sur ce sujet, entre autres, Paul Valadier, Nietzsche et la critique du christianisme, cogitatio fidei 77, Cerf 1974.↩ Romains Ne vous prenez pas pour des sages. » Voir aussi Proverbes Romains C’est Ă  moi qu’il appartient de faire justice, c’est moi qui rendrai Ă  chacun selon son dĂ». » Voir aussi Proverbes Romains Romains Martin Luther King, La force d’aimer, p. 71ss, Casterman, 1964.↩ Voir fin du chapitre Il ne suffit pas de dire Seigneur. Il faut accomplir la volontĂ© de mon PĂšre cĂ©leste. [
] Celui qui Ă©coute et met en pratique ma parole ressemble Ă  un homme sensĂ© qui a bĂątit sa maison sur le roc. »↩ 1 TimothĂ©e Matthieu Psaume LĂ©vitique Exode 5.↩ Proverbes 22. Voir aussi qui interdit de rendre le mal et invite Ă  espĂ©rer en Dieu, et AndrĂ© LeliĂšvre, La sagesse des proverbes, Labor et Fides, 1993, p. 97. Pour beaucoup d’interprĂštes, ces braises sont une image de la confusion, de la honte et du repentir du mĂ©chant devant la bontĂ© que sa victime lui manifeste. »↩ Voici ce que dit Charles Rojzman Ă  ce sujet La position de victime est une impasse. DĂ©signer un coupable donne le sentiment d’avoir trouvĂ© l’origine du problĂšme. En rĂ©alitĂ©, c’est une voie qui condamne Ă  l’impuissance, car on ne peut pas changer l’autre. La violence devient alors le moyen d’agir malgrĂ© tout, en s’attaquant Ă  un bouc Ă©missaire. Tout ce que l’on obtient, c’est un cercle vicieux de rancƓurs et de reprĂ©sailles. » consultĂ© le 14 dĂ©cembre 2016.↩ Matthieu Romains Proverbes Samuel BĂ©nĂ©treau, dans son Commentaire sur l’épĂźtre aux Romains, Edifac, 1997, p. 163ss, mentionne cette interprĂ©tation, mais privilĂ©gie celle qui voit lĂ  l’annonce du jugement Ă  venir sur le mĂ©chant.↩ Matthieu Voir l’interprĂ©tation de J. JĂ©rĂ©mias, in France, L’Évangile selon Matthieu, Farel/Sator, 1987, p. 112.↩ Exode Psaume Il ne nous traite pas selon le mal que nous avons commis, il ne nous punit pas comme le mĂ©ritent nos fautes. »↩ Romains ; 2 Pierre Jean Calvin, Institution de la religion chrĂ©tienne, Kerygma/Excelsis, 2009, II, viii, 54, p. 355 Nous devons avoir de tels sentiments vis-Ă -vis de tous les hommes, sans en excepter un seul, sans distinguer entre le Grec et le Barbare, sans regarder s’ils en sont dignes ou non, s’ils sont amis ou ennemis. [
] C’est pourquoi si nous voulons cheminer sur la voie droite de l’amour, nous ne devons pas considĂ©rer les hommes, car cela nous contraindrait souvent Ă  les haĂŻr plus qu’à les aimer. Il nous faut plutĂŽt regarder Ă  Dieu, qui nous commande d’étendre Ă  tous les hommes l’amour que nous lui portons. Quel que soit l’homme, il faut l’aimer si nous aimons Dieu. »↩ Vocabulaire de thĂ©ologie biblique, Xavier LĂ©on Dufour sous dir., Cerf, Paris, 1974, article BĂ©nĂ©diction » p. 120 et article Paix » p. 879.↩ Matthieu Faites pour les autres tout ce que vous voudriez qu’ils fassent pour vous, car c’est lĂ  tout l’enseignement de la Loi et des prophĂštes. » Ce verset est souvent nommĂ© la rĂšgle d’or » et constitue le fondement de ce que l’on appelle l’éthique de la rĂ©ciprocitĂ©.↩ Luc Matthieu Jean Luc 1 Pierre 1 Pierre . 83 112 143 308 250 92 301 147

aimer c est du désordre alors aimons